Lorsque j'ai décidé en 2019 de me lancer dans l'aventure de l'accompagnement, j’ai voulu mettre le « cœur » en bonne place dans le nom et le logo de mon cabinet.
En effet, ce mot évoque à la fois :
l’aspiration de toute personne à aimer et être aimé ;
les conséquences de l’addiction sur l’affectivité ;
l’exigence de s’engager avec toute sa personne - dont le cœur - pour reprendre le contrôle de soi et de sa vie.
Le terme « hackeur » rappelle qu’une addiction est toujours un moyen de détourner le plaisir pour contourner une difficulté, pour anesthésier un malaise émotionnel.
Mais il véhicule aussi un message positif : avec de la motivation, on peut « pirater » son addiction, mettre un grain de sable dans la machine addictive devenue incontrôlable et arrêter les comportements compulsifs. Comme je l’ai écrit sur la page d’accueil de mon site, « il est possible se reprogrammer » car le cerveau est incroyablement plastique. À condition de travailler !
Enfin, l’association ludique des deux mots a plusieurs significations :
elle fait penser au « corps-à-corps », c’est-à-dire la lutte improductive contre soi-même souvent observée dans une addiction ;
le « cœur-à-cœur », à l’inverse, invite à cesser ce combat interne fratricide pour mieux se retrouver soi-même, s’unifier, se respecter, prendre soin de sa personne, tenir compte de ses vrais besoins ;
il dit aussi quelque chose du compagnonnage fraternel que j’ai à cœur de faire vivre à mes accompagnés.
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