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« Être plus à l’écoute de mon corps » : le témoignage de Thomas, 30 ans, sportif de haut niveau, sorti de l'addiction à la pornographie


J’étais accro à la pornographie quand j’ai commencé à travailler avec Tanguy. Aujourd'hui je me sens beaucoup mieux. J'ai même l'impression qu'il sera possible un jour d’être complètement libre !

 

Avant de le contacter, j’avais fait une pause de 3 ans sans regarder un seul film pornographique. La principale raison de cette abstinence ? Ma femme m'avait surpris, et j’avais été forcé de lui avouer mes difficultés à contrôler la fréquence à laquelle je consommais ce genre de contenus. Elle avait été profondément blessée, et nous avions même failli nous séparer. Cependant, pour le bien de notre bébé (âgé de quelques mois seulement à l'époque), nous étions restés ensemble. J'avais pris la ferme décision de ne plus jamais la faire souffrir et sauver ma famille.


Pourtant, 3 ans plus tard, j'avais recommencé, avec une fréquence effrayante. Elle l'avait ressenti et m'avait demandé si j’étais retombé. Je n'avais pas pu lui mentir. Nouvelle crise… Elle m'avait alors conseillé de faire appel à une aide extérieure puisque je n'avais pas réussi à me sortir tout seul de cette addiction.



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Pour sortir de l’addiction, pas de solution miracle


Au début de l’accompagnement, j'avoue que j'étais très sceptique... Je cherchais une solution miracle et Tanguy, lui, cherchait à mieux me connaître. Après quelques entretiens, j'ai finalement pu adopter un regard plus global sur ma situation.

J'ai alors constaté que j'avais déjà essayé de m'en sortir seul après 1 an de consommation en me fixant des objectifs de temps (ce mois-ci, je ne regarde qu'un film dans tout le mois, le mois prochain, zéro, etc.). Mais cette méthode n'avait pas abouti car lorsque le délai était dépassé, je consommais encore plus. J'avais eu par exemple une accalmie en déménageant (nouvel air, nouvelles habitudes…), mais ça n’avait pas duré.


J'ai aussi pu réaliser que l'envie me prenait le plus souvent lorsque je ressentais de la colère et qu’en cas de fatigue, les risques étaient accrus. J'ai également repéré qu’en cas de pulsion, celle-ci était précédée par une sensation dans ma poitrine.


En résumé, ces entretiens m'ont aidé à être plus à l'écoute de mon corps et de mon esprit, et à accompagner les pulsions au lieu de les « contrer ».


 

Dialoguer en couple


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Une autre chose m'a énormément aidé : une fois ma thérapie engagée, j'ai accepté de reconnaître que c'était une véritable maladie. Et ma femme aussi. Elle s'est donc sentie moins visée personnellement, et le dialogue s'est réouvert. Nous avons pu échanger après chacun des rendez-vous. J’ai eu le courage de lui avouer immédiatement mes rechutes, et nous les avons débriefées ensemble. Avant le début de l’accompagnement, au contraire, j'avais l'impression que TOUT était « ma faute », et donc qu'il ne fallait surtout pas que je parle de mes pulsions – encore moins de mes rechutes - à ma femme. Or, une fois que le dialogue a été ouvert, c'est son soutien qui m'a le plus permis d'avancer !



Mon addiction au porno avait été causée par un traumatisme


Mais le plus important pour moi, c’est ceci : au cours des dernières séances, nous avons trouvé quand et pourquoi j’avais basculé pleinement dans l’addiction. Honnêtement, de mon côté, j’avais de gros doutes sur le fait qu’il y ait eu un événement déclencheur précis. Je croyais simplement être « comme ça ». J'ai eu une enfance heureuse, comme on dit, avec des personnes aimantes autour de moi. Je n'ai été élevé ni trop sévèrement ni trop souplement. Tanguy, lui, émettait l’hypothèse qu'il y avait un moment dans ma vie qui avait créé un déséquilibre. Il pensait au départ que c'était dans la petite enfance, comme c'est souvent le cas. Mais selon moi, c'était plutôt aux alentours de 20 ans.


Nous avons finalement trouvé : sportif de haut niveau, j’avais été maltraité par un coach entre le milieu de mon adolescence et le début de l’âge adulte. J’avais vécu ce qu’on appelle un trauma. Quelque chose s'est libéré grâce à cette prise de conscience. Je ne saurais pas dire quoi, mais cela a été un pas en avant supplémentaire.



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Une vie normale


Finalement, Tanguy ne m'a pas apporté une arme miracle, mais une multitude de petites armes qui font qu'aujourd'hui, je n'ai pas regardé de contenu pornographique depuis de longs mois. Surtout, je n'en ressens plus l'envie !


Je suis conscient qu'il ne faut pas relâcher ma vigilance, et que, finalement, je serai toujours plus sensible qu'un autre et enclin à retomber dans cette ornière de la pornographie. Mais, débarrassé de cette idée que les pulsions tombent du ciel et sont incontrôlables, je me sens capable de mener une vie normale et épanouissante avec ma famille.


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